Le chant du canari Malinois Watersläger
Cliquez sur le lecteur ci dessous et détendez vous en écoutant le chant de ce canari . Ci dessous un enregistrement réalisé par un éleveur de malinois et de flawtas passionné: SIMO:.
Analyse du chant
Les qualités exigées chez un malinois sont :
* - direction du chant mouillé
* - cadence lente
* - répertoire complet, des tours enchainés, avec une répétition des tours de base.
* Les tours de base ou les coups d'eau, sont la partie essentielle de la chanson.
Un malinois sans coups d'eau n'a pas de valeur:
Les trois "coup d'eau":
1• l'eau qui coule ( Klokende)
Klokkende : coups d'eau tintés
SON :
Klok ! Klok ! Klok !
ou Bloui ; Glou ; Glouk ; Glouik ; Glo,ic ; Wloui ; Wlo,ic ; Wlouc ; Hlouic ; Hlo,ic ; Hlouc ; Hloc ; Wloui ; Bloui !
PRÉCISION : Les noms sont sensés être phonétiquement semblable au chant. Ici la description la plus commune est la comparaison au son émis par la goutte d’eau qui tombe. Le son est en réalité plus doux et plus semblable à celui émis par une bouteille immergée dans l’eau.
ÉTUDE DE LA NOTE : Marquée, lente, basée sur la durée, répétitive,claire, résonnante, et profonde.
2• L'eau qui bout ( Bollende )
* Bollende : coups d'eau bouillonnants
SON :
Bou - bou - bou !
ou Wou ; Lou ; Bô ; Whou ; Hou !
PRÉCISION : Comparaison avec un liquide lourd en ébullition.
Comme tous les tours d’eau, il se fait à bec fermé.
Ici il n’y a pas de pause considérable entre les sons, bien qu’ils peuvent être soulignés. C’est un genre de « klok » plus rapide.
ÉTUDE DE LA NOTE : Marquée, claire, profonde, en série avec peu de séparation entre les syllabes.
3• L'eau qui roule (Rollende ).
* Rollende : coups d'eau roulants
SON :
Wuwuwu
ou Lou ; Lo ; Lou ; Wou
En clapotis : Rodklgnodlrou…
Gwadviraddiwu…
Blioudbrroudr
ÉTUDE DE LA NOTE :
Son aqueux en arrière plan,
court et rapide, assez d’accent pour reconnaître le coup d’eau.
Différencier les trois tours d'eau cités est relativement facile. En effet, dans les coups d'eau tintées ou «Klok» on entend des syllabes ou des sons séparés, bien marqués et frappés.
Dans les coups d'eau bouillonnants ou «Bollende», on entend les syllabes plus unies et moins frappées, tandis que dans les coups d’eau roulants «Rol»le chant est émis avec un débit de syllabes proches et rapides.
Le malinois utilise moins de force pour émettre les coups d’eau roulants, que pour émettre les coups d’eau tintés, donc le premier peut être soutenu plus longuement.
Les tours métalliques:
Staaltonen Tjonks
SON:
Tjok, Tjok, Tjok
ou Toung ; Tong ; Tjong ; Tjoug
PRÉCISION :
Comparaison avec le son du marteau sur l’enclume, ou du contact métal contre métal.
Il y a plusieurs variantes possibles. La plus appréciée est la plus aigue produisant un tintement, mais cela reste une histoire de goût.
Les tours rossignolants
Fluiten (soeten)
SON :
Sû- sû- sû
ou Doû ; S-oû-t ; Toût ; Tsout ; Z-oû-t
En kloksoute : Wloui ; Bloui ; Hloui
PRÉCISION :
Ce sont des notes où le malinois montre complètement sa liberté d’interprétation. Elles peuvent être soit profondes et lisses, soit accentuées, comme un beau rouleau, par une eau tintante.
La séparation des syllabes doit être prononcée pour en augmenter la valeur.
Fluitenrol
SON :
Ruroruroruro
ou Dou ; Du ; Tu ; Di
PRÉCISION :
Il s’agit d’un « fluiten » accéléré.
C’est une série de flûtes courtes où la différence de note se joue sur la profondeur et la douceur du tour.
Les sonneries
Bellen
SON :
Lu lu lu
ou Lou ; Ling ; Loung ; Lung ; Lioung
PRÉCISION :
Le Malinois y montre son talent par une interprétation à partir du son distinctif de cloche « lu » : de la cloche roulante à la cloche creuse avec un écho d’eau dans la voyelle « u », jusqu’au son de la double cloche des églises « te-lon ».
Belrol
SON :
Rororororo
Rourourourou
Rururururu
Riririririri
PRÉCISION :
Ressemble à l’alarme d’un vieux réveil.
C’est une série de notes courtes où la différence de notation peut se jouer sur le son inférieur de la voyelle « u » contre le lancement plus haut perché de la voyelle « i ». Autrement dit un « lu » est plus esthétique qu’un « li ».
Rendu avec un bec ouvert, le « Belrol »prend une connotation métallique : « ru » ou « ri ».
Les Tjoken - Rol
Tjok
SON :
Tok…tok…tok
Tjok…tjok…tjok…tjok
PRÉCISION :
Elle est empruntée au Rossignol européen et doit être prononcée « tchoke ». Ce tour ressemble au bruit de quelqu’un frappant sur une porte.
Le son métallique du « th » fort, suivi d’un long « o » brutal avec un « k » fort en final assure une note de qualité. C’est un son impressionnant s’il est exécuté profond et clair.
Tjokenrol
SON :
To(r)to(r)to(r)
Tjoktjoktjoktjok
PRÉCISION :
Idem ci-dessus.
C’est la version roulée du « tjok » comme tous les tours rossignolants. Il ressemble au bruit d’un petit train.
Les tours particuliers:
Wouten ou woeten
SON :
W-oû-t ! W-oû-t ! W-oû-t !
PRÉCISION :
Je ne l’ai retrouvé que dans des articles de juges. Il semblerait qu’il soit perdu. Il n’a pas été oté de la fiche de chant dans l’espoir de le voir réapparaître grâce à l’empreinte génétique et à ce qu’on appelle un « jet en arrière »
Site sur le canari de chant du Harz à visiter:
Schokkel
SON :
Hou - hou - hou…
Ho - ho - ho…
Bu - bu - bu…
Gou - gou - gou…
Lou…lou…lou…
PRÉCISION :
Le « schokkel » du Malinois est très différent du « schokkel » attribué aux Rossignols. Mais il est composé de syllabes entrecoupées, maintenues dans un rythme balancé ou berçant. Le corps de l'oiseau suit le mouvement.
La berceuse peut avoir un accent mouillé et produire un joli son de bulle. On l'appelle alors Waterschokkel (berceuse mouillée)
Entrainez vous à reconnaitre les differents tours de chant grâce à cette vidéo.
Une vidéo tres intéressante car ele decompose les différents tours de chant et permet aux novices de se familiariser et de reconnaitre la scala.